Un ciel
Sans limites

Une place parmi les étoiles

Une entreprise du Canada atlantique fait partie de l’élite mondiale dans le domaine de l’observation de la terre

L’entreprise technologique C-CORE, située à St. John’s (Terre-Neuve), est l’une des huit entreprises qui ont conclu des marchés concurrentiels avec l’Agence spatiale canadienne (ASC) annoncés à la fin de 2020. Ce contrat ancre fermement la place de C-CORE parmi les géants du secteur de l’observation de la Terre dans l’industrie spatiale, d’autres contrats ayant été attribués à des entreprises telles que l’immense société allemande Airbus et l’entreprise MDA Systems située en Colombie-Britannique.

« C-CORE disposait de la bonne combinaison d’expérience et de savoir-faire et proposait une méthodologie solide. Et nous avons voulu qu’ils fassent partie de l’équipe », a déclaré Éric Dubuc, ingénieur principal de la gestion de projets à l’ASC.

« C-CORE disposait de la bonne combinaison d’expérience et de savoir-faire et proposait une méthodologie solide. »
— Éric Dubuc, ingénieur principal de la gestion de projets, ASC

Toute l’étendue de l’observation de la Terre au Canada

Les contrats, d’un montant de 350 000 $, ont tous la même portée : développer des concepts pour l’avenir de l’observation de la Terre depuis l’espace.

« Le contrat sur lequel nous travaillons portera sur toute l’étendue de l’observation de la Terre au Canada, qu’il s’agisse de ces jolies images satellites, de radars ou de tout un ensemble d’autres capteurs que le Canada peut utiliser pour veiller à la sécurité, à la souveraineté et aux activités de cartographie — plusieurs différents types d’intérêts pour le Canada », a déclaré Desmond Power, vice-président de la télédétection chez C-CORE. « Nous avons beaucoup de chance, en tant qu’entreprise située à Terre-Neuve-et-Labrador, de pouvoir influencer cela. Le fait que nous puissions faire cela est d’une grande importance pour nous. »

L’ASC a actuellement trois satellites d’observation de la Terre dans l’espace dans le cadre de la mission de la Constellation RADARSAT. Elle produit environ 250 000 images par an des terres et des océans du Canada. Les données de ces images aident plus de 90 programmes nationaux à recueillir des renseignements essentiels, tels que des données environnementales, des informations pour aider les équipes d’urgence lors de catastrophes naturelles et la détection de navires.

C-CORE effectue régulièrement ce genre de travail, comme la collecte d’informations sur les glaces, qu’il s’agisse de localiser les icebergs ou de surveiller les embâcles glaciaires sur des rivières comme la rivière Exploits, ainsi que la cartographie des zones humides pour Ressources naturelles Canada et la ville de St. John’s.

« Il y a tellement de choses que l’on peut faire avec les satellites qui ont une incidence sur les gens ordinaires », a déclaré M. Power.

Une signature dans l’espace

Il a déclaré que les capacités d’observation spatiale de la Terre de C-CORE ont pris leur envol au cours des 20 dernières années. Rien qu’au cours de la dernière décennie, il conclut que l’entreprise a travaillé sur plus de 100 projets liés à l’observation de la Terre, et elle travaille actuellement sur un projet de 10 millions de dollars avec Airbus et l’Agence spatiale européenne.

La raison pour laquelle ce contrat de 350 000 $ est si important pour C-CORE est cependant simple :

« Nous avons la possibilité d’influencer la façon dont le secteur de l’espace se développe au Canada au cours de la prochaine décennie. »
— Desmond Power, Vice-président de la télédétection, C-CORE

« Je veux que notre signature soit dans l’espace. Je veux que notre entreprise de Terre-Neuve-et-Labrador ait ses empreintes digitales dans l’espace, qu’elle accomplisse un travail important pour le pays. »

Selon M. Power, C-CORE veut façonner l’avenir de l’observation de la Terre au Canada afin que Terre-Neuve-et-Labrador puisse devenir un contributeur plus important et développer le savoir-faire local. « Cela se traduit par un plus grand nombre d’emplois pour la province qui ne sont pas de nature traditionnelle pour nous. Quand vous pensez à Terre-Neuve-et-Labrador, pour quoi sommes-nous réputés ? Le pétrole et le gaz, la pêche, les mines, les ressources, ce genre de choses là. Personne ne pense vraiment à l’espace quand il s’agit de Terre-Neuve-et-Labrador, mais c’est pourtant là que je veux nous emmener. »

« Je veux nous emmener dans une direction qui n’est pas traditionnelle, qui ne dépend pas des ressources traditionnelles, qui intègre des personnes hautement qualifiées et des emplois bien rémunérés et de grande valeur. C’est pour cela que je veux que l’on soit réputé. »

Quant à ce que l’ASC attend de ces contrats, M. Dubuc a déclaré qu’il était ouvert d’esprit.

« J’espère que nous serons surpris. »

Cependant, il a déclaré qu’il existe une demande voulant que les satellites aient des capacités améliorées pour surveiller des zones particulières plus fréquemment et avec plus de précision.

Établir la référence avec 1 000 moteurs en un an

Standardaero de l’Île-du-Prince-Édouard franchit un cap annuel impressionnant

Le centre de remise en état de moteurs de StandardAero à Summerside, à l’Île-du-Prince-Édouard, a terminé l’année 2019 sur une note positive, ayant mis en service plus de 1 000 moteurs Pratt & Whitney PW100, PT6A et JT15D au cours de l’année. Ce chiffre record a été atteint à la suite d’une expansion de l’installation, un Centre d’excellence MRO pour l’entretien, la réparation et la remise en état des turbopropulseurs commerciaux, qui a élargi la superficie de l’atelier à plus de 226 000 pieds carrés d’espace loué. Le centre, situé à l’aéroport de Summerside, à Slemon Park, a également vu son effectif passer à environ 500 employés grâce à l’expansion.

Moteur numéro 1 000

Le 1 000^e moteur à avoir été mis en service est un PW121 destiné à un client de longue date, la compagnie aérienne régionale Air Creebec, pour soutenir sa flotte d’aéronefs à turbopropulseurs De Havilland Canada Dash 8. Air Creebec est située à Val-d’Or, au Québec, et exploite des vols réguliers, des vols nolisés et des services de transport de marchandises vers 16 destinations au Québec et en Ontario.

Jeff Poirier, VP et DG du centre de Summerside, a commenté cette étape importante : « Ce nombre record de 1 000 moteurs mis en service en 2019 témoigne du dévouement et de l’orientation client de notre équipe de Summerside qui a relevé tous les défis qui lui ont été lancés cette année. L’équipe a justifié le récent investissement supplémentaire réalisé par StandardAero dans l’installation et continue à fournir un service à la clientèle inégalé à nos clients. »

« Ce nombre record de 1 000 moteurs mis en service en 2019 témoigne du dévouement et de l’orientation client de notre équipe de Summerside. »
— Jeff Poirier, Vice-président et directeur général, Centre d’excellence MRO de StandardAero

Centre de remise en état autorisé

StandardAero soutient la communauté mondiale des exploitants de PW100 en tant que centre de remise en état autorisé par Pratt & Whitney Canada à partir de ses emplacements de Summerside (Île-du-Prince-Édouard, Canada) et de Gonesse (France), et la communauté des exploitants de PW150A à partir de Seletar (Singapour), avec le soutien de sept centres de service en Amérique, en Europe, en Afrique et en Asie.

StandardAero est également un centre de remise en état autorisé de PT6A avec des droits de distribution sur certains modèles de moteurs, soutenant les clients à partir de quatre centres situés en Amérique du Nord, en Europe, en Afrique et en Australasie, soutenu par un réseau mondial de 7 centres de service et plus de 20 techniciens de réparation mobiles dédiés. L’emplacement de StandardAero à Summerside est également un centre de remise en état autorisé pour le moteur d’avion d’affaires à réaction JT15D et est soutenu par quatre centres de service à travers le monde.

Forte de plus de 25 ans d’expérience dans le domaine des turbopropulseurs, StandardAero offre aux exploitants une gamme de services de bout en bout, notamment des capacités de réparation, des échanges de moteurs, des locations et des analyses de surveillance des tendances d’état du moteur (ECTM).